L. 267. Aujourd’hui cependant, que le trône est occupé par un Monarque qui met son bonheur à aimer sa Nation, et sa grandeur à faire des heureux, la puissance paternelle, telle qu’elle étoit exercée dans les premiers âges du monde, ne pourroit-elle pas être considérée comme l’image de ce gouvernement ? L’esprit de ces peuples est de regarder naturellement ce Prince comme leur pere, [leur usage, de lui ex. [p. 256] donner le nom ; et l’extension de son pouvoir ne le porte jamais à en abuser]. Maître d’une autorité absolue [par le titre le plus solemnel], il ne veut l’employer, que pour empêcher l’oppression, et maintenir l’équilibre entre les divers ordres de l’Etat. Aussi n’y trouve-t-on ni contrainte, [ni surprise], ni inquisition, ni violance. Les actions de l’homme y sont libres ; celles du citoyen ne sont réglées que par les loix.
П. 255. Ныне однако, когда сидит на престоле Монарх полагающий блаженство в любви народа, величество в доставлении счастия; отеческая власть царствовавшая в первых веках мира, может уподобиться теперешнему правлению. Народ с своей стороны почитает Государя за отца. Будучи властелином Самодержавной власти, не хочет он употреблять ее на иное, как только на возпрепятствование угнетении, на содержание равновесия между разными станами Государства. По сей причине не видно в нем ни неволи, ни насильства, ни инквизиции. Деяния людей свободны. Гражданин управляется законами.